Transat A.T. inc. - Résultats de l'exercice 2004 - Exercice record pour Transat

Montréal, Qc, Canada, le 13 janvier 2005

- Revenus de 2,2 milliards de dollars, marquant une hausse globale de 4,9 % par rapport à 2003.

- Marge(1) de 163,8 millions de dollars, soit plus du double que la marge de 75,0 millions de dollars en 2003.

- Bénéfice net de 83,8 millions de dollars, pour un bénéfice dilué par action de 2,04$ avant charge de restructuration de 11,4 millions de dollars relativement à Look Voyages, comparativement à un bénéfice net tiré des activités poursuivies de 22,2 millions de dollars, pour un bénéfice dilué par action de 0,58 $, en 2003.

- Espèces et quasi-espèces de 468,6 millions de dollars (y compris 157,7 millions de dollars détenus en fiducie ou autrement réservés), en regard de 349,1 millions de dollars (y compris 106,1 millions de dollars détenus en fiducie ou autrement réservés) en 2003.

Transat A.T. inc., une des plus importantes entreprises de tourisme intégrées du monde et chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 2 199,8 millions de dollars pour l'exercice terminé le 31 octobre 2004, contre 2 096,6 millions de dollars en 2003, soit une hausse de 4,9 %. La société a réalisé une marge de 163,8 millions de dollars, soit plus du double qu'en 2003, alors 75,0 millions de dollars.

En excluant les charges de restructuration, le bénéfice net s'est élevé en 2004 à 83,8 millions de dollars ou 2,04 $ par action pleinement dilué, comparativement à 22,2 millions de dollars en 2003 pour les activités poursuivies ou 0,58 $ par action pleinement dilué. Aucun recouvrement d'impôts sur les bénéfices n'a été comptabilisé à l'égard des activités françaises depuis le 1er août 2004, en raison des pertes que continuent de subir ces activités.

"L'exercice 2004 a été notre meilleur exercice et nous en sommes redevables à l'engagement de nos employés, à la fidélité de nos clients, et aux changements à notre positionnement stratégique mis en oeuvre au cours des deux dernières années. Ainsi, nos efforts pour contrôler les coûts et notre objectif de nous concentrer sur nos activités fondamentales ont porté fruits. Ces efforts se poursuivent en 2005. Au Canada, nous voulons accroître notre part de marché plus particulièrement en Ontario, et compléter notre plan de réduction de coûts chez notre société aérienne. En France, nous voulons diminuer de moitié les pertes de Look Voyages et mettre au point une stratégie Internet. Nous voulons également trouver des possibilités de croissance des deux côtés de l'Atlantique. Notre situation financière est meilleure que jamais et nous passons à un mode de croissance. Je continue de croire que les conditions générales à long terme de ces activités sont excellentes. Toutefois, à court terme, nous entrevoyons une augmentation de la capacité du marché, plus particulièrement en Ontario, qui pourrait avoir des répercussions sur nous à court terme", déclare Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T. inc.

A la fin de l'exercice, les espèces et quasi-espèces de la société s'établissaient à 468,6 millions de dollars (dont 157,7 millions de dollars détenus en fiducie ou autrement réservés), en regard de 349,1 millions de dollars au 31 octobre 2003 (dont 106,1 millions de dollars détenus en fiducie ou autrement réservés). Le fonds de roulement totalisait 204,3 millions de dollars, contre 144,5 millions de dollars au 31 octobre 2003.

Au 31 octobre 2004, l'endettement avait chuté par rapport au 31 octobre 2003. La dette au bilan avait diminué de 34,5 millions de dollars, passant de 65,3 millions de dollars à 30,8 millions de dollars, et la dette hors bilan avait également diminué de 26,4 millions de dollars, passant de 529,9 millions de dollars à 503,5 millions de dollars, soit une réduction totale de la dette(2) de 60,9 millions de dollars par rapport au 31 octobre 2003. Après déduction des espèces et quasi-espèces non détenues en fiducie ou autrement réservées du total de la dette, le montant net de la dette(3) a diminué de 36,6 %, passant de 352,3 millions de dollars à 223,4 millions de dollars.

Faits saillants de l'exercice 2004
L'augmentation globale des revenus tient à une croissance de 9,7 % des revenus au Canada, contrebalancée par une baisse de 7,8 % des revenus tirés des activités françaises de la société. Le nombre de voyageurs (les voyagistes comptabilisent les voyageurs en aller-retour) a augmenté de 11,1 % comparativement à 2003. Cette augmentation est le résultat d'une progression de 11,0 % au Canada et de 11,2 % en France. Toutefois, en France, la hausse du nombre de voyageurs a été neutralisée par une diminution de 37,5 % du nombre de passagers (les lignes aériennes comptabilisent les segments de vol en passagers) en vol sec chez Look Voyages. Cette diminution s'explique essentiellement par l'abandon par Transat de ses activités de vol sec chez Look Voyages dans le cadre de sa stratégie déjà annoncée. Les hausses des prix au Canada ont également contribué à l'augmentation des revenus.

Canada
Au Canada, les revenus ont légèrement augmenté pendant la saison hivernale de 2004, en regard de la saison correspondante en 2003. L'augmentation résulte de la hausse de 5,3 % du nombre de voyageurs par rapport à l'hiver 2003, mais a été contrebalancée par une réduction des ventes aux voyagistes externes (soit les voyagistes ne faisant pas partie du groupe de sociétés de Transat). La demande a été forte vers les Caraibes, l'Europe et la Floride. La hausse des prix a également contribué aux augmentations.

Pendant la saison estivale, les revenus canadiens se sont accrus de 23,8 %, grâce à la progression de plus de 20 % du nombre de voyageurs par rapport à la saison estivale de 2003, et à des revenus additionnels de quelque 35,0 millions de dollars tirés de la récente acquisition de Jonview Corporation ("Jonview"). Le nombre de voyageurs avait diminué pour la saison comparable de 2003 en raison de l'incidence du SRAS. La demande a été forte pour les destinations européennes, surtout pour le Royaume-Uni et la France. La hausse des prix a également contribué aux augmentations.

Les efforts de restructuration entrepris en 2003 ont donné des résultats pendant l'exercice. Le regroupement des activités de voyagiste et de distribution au Canada, qui a mené à une meilleure gestion des sièges d'avion et des chambres d'hôtel ainsi qu'à une meilleure utilisation des appareils, à une réduction des dépenses et à une remontée de la demande de la part des voyageurs, ont entraîné une amélioration des marges. Pour la saison d'hiver de 2004, les marges ont totalisé 11,0 %, en regard de 5,6 % pour la saison correspondante en 2003. Pour la saison d'été, les marges se sont établies à 10,1 %, contre 6,6 % en 2003.

France et autres
En France, les revenus et les dépenses ont diminué pendant la saison d'hiver de 2004, comparativement à la saison correspondante en 2003, ce qui a donné lieu à des marges négatives. Malgré la hausse de 8,9 % du nombre de voyageurs pendant l'hiver de 2004, les activités françaises ont enregistré des revenus inférieurs et des marges négatives en raison d'une baisse d'environ 22 % du nombre de passagers en vol sec chez Look Voyages. La hausse du nombre de voyageurs tient principalement à la demande accrue pour les voyages long- courriers de l'Europe vers les Caraibes chez Vacances Transat (France) et Look Voyages, à des prix moindres dans l'ensemble, résultat de pressions concurrentielles.

En France, bien que les revenus aient diminué pendant l'été, les marges ont atteint le seuil de rentabilité, ce qui représente une amélioration importante par rapport à la saison estivale de 2003. La diminution des pertes de Look Voyages, la demande accrue pour les voyages long-courriers de l'Europe vers le Canada et les Etats-Unis chez Vacances Transat (France) et l'incidence favorable du taux de change pour Vacances Transat (France) sont à l'origine de cette amélioration. Le nombre de voyageurs s'est accru de près de 13 % par rapport à 2003, mais cet accroissement a été contrebalancé par une réduction de 64 % du nombre de passagers en vol sec. 

En 2004, la société a également annoncé ce qui suit :
- Conformément à une entente conclue en janvier 2004 entre Transat et Aéroports de Montréal (ADM), Air Transat a transféré à Dorval en novembre 2004 tous ses vols montréalais de Montréal-Mirabel à Montréal- Trudeau. Les nouvelles installations d'entretien et les nouveaux bureaux sont disponibles depuis décembre, et le siège social d'Air Transat ainsi que les activités de Montréal sont maintenant déménagés.

- En 2004, le projet d'élimination graduelle des six appareils Lockheed L-1011-500 annoncé le 11 septembre 2003 a été mis en oeuvre. Quatre Airbus A310 ont également été ajoutés à la flotte en 2004. L'harmonisation et la rationalisation de la flotte, plus restreinte et composée uniquement d'Airbus, ont été fondamentales à la réduction des dépenses d'exploitation d'Air Transat. Outre la réduction des coûts résultant de la simplification de l'entretien et de la formation, Air Transat a réussi à accroître encore son rendement opérationnel, ce qui a donné lieu à une amélioration de la satisfaction de la clientèle et à des réductions de coûts additionnelles plus tôt que prévu.

- Par ailleurs, l'exercice 2004 a marqué le premier exercice complet d'exploitation en vertu d'une entente de partenariat entre des voyagistes expéditifs canadiens de Transat et WestJet Airlines Ltd. ("WestJet") annoncée le 20 août 2003.

- En juin 2004, la société a acquis une participation additionnelle de 50 % dans Tourgreece S.A., voyagiste réceptif, pour une contrepartie au comptant totale de 3,0 millions de dollars (1,8 million d'euros). Depuis cette opération, la société détient une participation de 90 % dans Tourgreece.

- En avril 2004, la société a conclu l'acquisition de la participation restante de 50 % dans Jonview, voyagiste réceptif, en partenariat avec un actionnaire minoritaire de Jonview, pour une contrepartie de 12,8 millions de dollars. La participation de la société dans Jonview s'élève à 80,07 % depuis cette opération.

- En juillet 2004, un plan visant à repositionner Look Voyages et à lui faire retrouver sa rentabilité a été annoncé. Le plan prévoit l'abandon de certaines activités jugées non stratégiques, soit la commercialisation et la vente de vols secs. Le plan prévoit également l'intensification du développement des activités de voyagiste et l'utilisation accrue des technologies Internet pour stimuler les ventes, aussi bien auprès des agences de voyages que du public en général. Le plan s'est traduit par une réduction du personnel de l'ordre de 90 personnes. La mise en oeuvre de ce plan a donné lieu à une charge de restructuration de 11,4 millions de dollars comptabilisée au quatrième trimestre de 2004. Look Voyages devrait redevenir rentable à la fin de l'exercice 2006.

Faits saillants du quatrième trimestre
Pour le quatrième trimestre, la société a affiché des revenus de 467,3 millions de dollars, en regard de 404,6 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui donne une hausse de 62,7 millions de dollars, soit 15,5 % et ce malgré une pression sur les prix. L'augmentation globale de plus de 16 % du nombre de passagers tient à une hausse de près de 19 % au Canada et à une hausse de plus de 10 % en France. Le nombre de passagers en vol sec chez Look Voyages a diminué de presque 54 % pendant le trimestre. La hausse au Canada est principalement due à la stratégie de la société d'augmenter l'utilisation des appareils en octobre. La société a également enregistré une marge de 39,4 millions de dollars, soit 8,4 %, pour le trimestre, en regard de 27,2 millions de dollars, soit 6,7 %, en 2003, malgré la hausse importante des prix du carburant. L'augmentation des dépenses d'exploitation pour le trimestre s'explique surtout par une hausse des activités commerciales. Le bénéfice net du trimestre s'est établi à 11,4 millions de dollars, soit à 0,27 $ l'action après dilution (22,7 millions de dollars, soit 0,54 $ par action, déduction faite de la charge de restructuration), en regard d'une perte nette découlant des activités poursuivies de 7,5 millions de dollars, soit 0,25 $ l'action après dilution en 2003 (17,1 millions de dollars, soit 0,50 $ par action, déduction faite de l'effet après impôts de la charge de restructuration). En 2003, le bénéfice net du quatrième trimestre avait totalisé 46,6 millions de dollars pour le trimestre (1,40 $ l'action). Le bénéfice net du quatrième trimestre de 2003 comprenait un montant de 54,1 millions de dollars (1,65 $ l'action) provenant de la vente et des activités de Anyway, comptabilisées dans le cadre des activités abandonnées dans les états financiers consolidés.

Faits postérieurs à la date du bilan
Le 10 janvier 2005, Transat a racheté des débentures au montant de 21,9 millions de dollars. Ces débentures viennent à échéance en janvier 2009 et sont devenues rachetables par anticipation en janvier 2005.

Le rachat a entraîné un déboursé d'environ 30,0 millions de dollars, dont des intérêts non versés, mais comptabilisés depuis 2001 de 7,3 millions de dollars, de même que des paiements d'intérêt à titre de pénalité, de l'ordre de 0,8 million de dollars, lesquels seront comptabilisés au premier trimestre de 2005. De plus, ce rachat par anticipation entraînera une charge, sans aucune sortie de fonds, de 1,7 million de dollars, qui sera également comptabilisée au premier trimestre de 2005. Cette dernière découle de la différence entre la valeur nominale et la valeur comptable des débentures, en date du 10 janvier 2005.

Le 1er novembre 2004, Transat a acquis 70 % des activités de Air Consultants Europe ("ACE") pour un coût d'achat d'un million d'euros. Cette société hollandaise, dont le siège social est situé à La Haye, est le représentant commercial exclusif d'Air Transat en Allemagne et en Hollande depuis 1991, ainsi qu'en Belgique. L'opération a été comptabilisée au moyen de la méthode de l'acquisition. Les résultats d'exploitation d'ACE seront inclus dans les résultats de la société en date du 1er novembre 2004.

Actionnariat étranger et utilisation de l'encaisse
Le 15 novembre 2004, sur la foi de l'information connue à cette date et à la suite de volumes élevés inhabituels de transactions depuis septembre 2004, la société a publié un communiqué de presse annonçant que son taux d'actionnariat non-canadien pouvait approcher 25 %. En raison de l'incertitude quant à son pourcentage d'actionnariat non-canadien, Transat a immédiatement mis en place des procédures spéciales pour régir le transfert et l'émission de ses actions votantes à des non-Canadiens. Ces procédures spéciales ont été instaurées en vertu des lignes directrices au sujet des déclarations des actionnaires de Transat adoptée en 1999. Ces procédures spéciales visent à surveiller l'évolution de l'actionnariat non-canadien de Transat et à s'assurer qu'elle continue de se conformer à la disposition de la Loi sur les transports au Canada qui limite à 25 % le nombre de ses actions votantes en circulation pouvant être détenues ou contrôlées par des non-Canadiens.

La limite de 25 % tient au fait que la société est propriétaire de la totalité des actions émises et en circulation de Air Transat, un transporteur aérien.

La direction de la société considère que l'application de ces lignes directrices combinée à la mise en place desdites procédures spéciales ne sont peut-être pas les mesures les plus appropriées pour assurer la libre circulation de ses actions ordinaire permettant ainsi de satisfaire l'intérêt marqué pour celles-ci par des non-Canadiens, surtout depuis septembre 2004, de même que pour assurer la conformité avec les restrictions imposées par la Loi sur les transports au Canada.

En conséquence, une assemblée extraordinaire des actionnaires sera convoquée pour le 24 février 2005 afin que les actionnaires adoptent une résolution spéciale permettant à la société de modifier ses statuts conformément à la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin d'émettre deux nouvelles catégories d'actions, soit les actions à droit de vote variable qui seront détenues ou contrôlées par des non-Canadiens et les actions votantes qui seront détenues et contrôlées par des Canadiens. En même temps que l'introduction des clauses modificatrices, les actions ordinaires en circulation détenues par des Canadiens seront converties en des actions votantes et les actions ordinaires en circulation détenues par des non- Canadiens seront converties en des actions à droit de vote variable. Une fois la conversion initiale effectuée, les actions votantes seront automatiquement converties en des actions à droit de vote variable si elles sont acquises par des non-Canadiens et vice versa. La société est d'avis que cette nouvelle structure du capital social favorisera une plus grande liquidité du marché pour ses titres et assurera la conformité continue de la Loi sur les transports au Canada.

Ces récents développements ont eu des répercussions sur les commentaires que la société a faits à l'égard de son encaisse au cours de la conférence téléphonique du troisième trimestre tenue le 9 septembre 2004. Lors de cette conférence, Transat a annoncé qu'elle étudiait différentes options afin d'optimiser la structure de son capital. La direction de la société a alors annoncé qu'elle prévoyait présenter en janvier 2005 un plan expliquant l'utilisation de son encaisse. Dans le cadre de ce plan, Transat a également fait savoir qu'elle considérerait effectuer un retour de capital à ses actionnaires.

La direction de Transat est d'avis qu'une offre publique de rachat constituerait un moyen approprié d'effectuer un remboursement de capital pour Transat et ses actionnaires. Toutefois, en raison de la limite de 25 % imposée par la Loi sur les transports au Canada, cette option pourrait être difficilement réalisable si la proposition de modifications aux statuts de la société n'était pas approuvée. La direction de Transat est donc d'avis que la proposition de modifications aux statuts permettrait à Transat, si adopté par les actionnaires, de prendre en considération une offre publique de rachat si elle venait à effectuer un remboursement de capital. Jusqu'à ce que les actionnaires se soient prononcés sur les clauses modificatrices et compte tenu de la conjoncture du marché décrite à la rubrique intitulée Perspectives du présent communiqué de presse, la société a décidé de reporter sa décision quant à savoir si elle effectuera un remboursement de capital, et elle évalue actuellement toutes les options qui s'offrent à elle.

Nominations
En décembre 2004, Lina De Cesare et Philippe Sureau, deux vice-présidents exécutifs de Transat, ont été nommés respectivement aux postes de présidente, voyagistes, et président, distribution.

En octobre 2004, Olivier Kervella a été nommé directeur général de Look Voyages.

En août 2004, Nelson Gentiletti a été nommé vice-président exécutif de Transat Tours Canada. M. Gentiletti continuera d'occuper le poste de vice- président, finances et administration et chef de la direction financière, jusqu'à ce qu'un successeur soit nommé.

Perspectives
Transat a connu sa meilleure année au cours de l'exercice 2004 en conjuguant ses efforts pour contrôler les coûts et en maintenant son engagement envers ses activités fondamentales. En 2005, la société prévoit poursuivre ses efforts tout en cherchant à accroître ses activités des deux côtés de l'Atlantique.

Au Canada, la stratégie de Transat est d'augmenter sa part de marché en Ontario et de poursuivre ses efforts pour réduire les coûts de la société aérienne. Les tendances pour les réservations pendant la saison hivernale sont en hausse d'environ 8 % par rapport à celles du dernier exercice, mais l'augmentation de la capacité du marché (plus particulièrement en Ontario) a donné lieu à des pressions liées aux prix qui, selon la société, pourraient entraîner une baisse des marges pour le premier trimestre de 2005 et éventuellement pour toute la saison hivernale de 2005. Toutefois, la société est également d'avis que ces pressions liées aux prix pourraient lui permettre de développer plus rapidement son marché en Ontario.

En France, la société prévoit réduire de moitié les pertes de Look Voyages et également mettre au point une stratégie Internet pour cette filiale. Tout indique que la réduction des pertes est conforme aux attentes pour le premier trimestre de 2005.

Dans l'ensemble, la société s'attend donc à une baisse des marges dans le premier trimestre de 2005 par rapport à la période correspondante en 2004, qui avait été exceptionnelle, et à une saison hivernale plutôt difficile en général.

Malgré ces résultats prévus pour la saison hivernale de 2005, le bilan de la société n'a jamais été aussi sain et la direction de la société est plus engagée que jamais à maximiser la valeur pour ses actionnaires.

Transat A.T. inc., dont le siège social est situé à Montréal, est une société intégrée qui se spécialise dans l'organisation, la commercialisation et la distribution de voyages vacances. Le coeur de son organisation est formé de voyagistes implantés au Canada et en France. Transat est également active dans le transport aérien, les services à valeur ajoutée offerts à destination, ainsi que dans la distribution par l'entremise de réseaux d'agences de voyages. Transat est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (TSX : TRZ).

Mesures financières non conformes aux PCGR
Les états financiers sont dressés selon les principes comptables généralement reconnus du Canada ("PCGR"). Dans le communiqué de presse, nous présenterons parfois des mesures financières non conformes aux PCGR. Ces mesures n'ont pas de sens prescrit par les PCGR, et il est donc peu probable que l'on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d'autres émetteurs. Elles ont pour objet d'apporter de l'information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d'autres mesures du rendement préparées en vertu des PCGR.

(1) Les revenus moins les dépenses d'exploitation (mesure financière non conforme aux PCGR utilisée par la direction comme indicateur pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente).

(2) La dette plus les ententes hors bilan présentées (mesure financière non conforme aux PCGR utilisée par la direction pour déterminer les besoins futurs de liquidités de la société).

(3) La dette totale moins les espèces et quasi-espèces non détenues en fiducie ou autrement réservées (mesure non conforme aux PCGR utilisée par la direction pour estimer sa situation de trésorerie).

Déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des déclarations de nature prévisionnelle qui sont assujetties à des risques et à des incertitudes, lesquels pourraient faire en sorte que les résultats réels soient considérablement différents des prévisions. La société estime que ses hypothèses sont raisonnables, mais invite le lecteur à la prudence étant donné que la plupart d'entre elles échappent à son contrôle, de sorte qu'elles pourraient ne pas se matérialiser. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d'autres éléments, voir la Notice annuelle et le rapport annuel (rapport de gestion) déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La société n'a ni l'intention ni l'obligation de mettre à jour ou de réviser l'une ou l'autre des déclarations prospectives, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d'événements futurs ou autrement.