Résultats du premier trimestre de 2013

Amélioration des prix de vente par rapport à l’hiver précédent

Montréal, le 14 mars 2013

 

Premier trimestre
  • Revenus de 805,7 millions de dollars, par rapport à 829,3 millions en 2012.
  • Perte d’exploitation avant amortissement¹ de 21,0 millions de dollars, par rapport à 31,8 millions en 2012.
  • Perte nette de 15,1 millions de dollars, par rapport à 29,5 millions en 2012.
  • Perte ajustée après impôts³ de 21,6 millions de dollars, par rapport à 29,9 millions en 2012.

Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 805,7 millions de dollars pour le trimestre terminé le 31 janvier 2013, par rapport à 829,3 millions en 2012, en baisse de 23,6 millions de dollars ou 2,8 %. La Société affiche une perte d’exploitation avant amortissement1 de 21,0 millions de dollars par rapport à 31,8 millions en 2012, et une perte nette de 15,1 millions de dollars (0,39 $ par action sur une base diluée), par rapport à 29,5 millions (0,77 $ par action sur une base diluée) en 2012. Excluant les éléments non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte ajustée après impôts³ de 21,6 millions de dollars en 2013 (0,56 $ par action sur une base diluée), par rapport à 29,9 millions (0,79 $ par action sur une base diluée) en 2012.

« Les changements apportés dans l’organisation depuis 18 mois, de même que notre décision stratégique de réduire légèrement notre capacité ont contribué à une amélioration de nos résultats » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.

Faits saillants du premier trimestre

La Société a enregistré des revenus de 805,7 millions de dollars, comparativement à 829,3 millions en 2012, et une perte d’exploitation avant amortissement1 de 21,0 millions de dollars, par rapport à 31,8 millions en 2012. La baisse des revenus est principalement attribuable à la décision de la Société de réduire sa capacité sur ses marchés (Sud,  transatlantique et France), d’où une diminution du nombre de voyageurs de 12,6 %. Sur tous les marchés, les prix de vente moyens ont affiché des hausses comparativement à 2012.

Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont diminué de 10,1 millions de dollars (1,4 %) comparativement à la même période en 2012. Pour le trimestre, la capacité sur les destinations soleil était inférieure de 12 % par rapport à 2012, et sur le marché transatlantique elle était inférieure de 18 %. Les activités nord-américaines se sont soldées par une perte d’exploitation avant amortissement1 de 8,3 millions de dollars, comparativement à 19,1 millions de dollars en 2012. L’amélioration de la marge est principalement due à des prix de vente plus élevés comparativement au premier trimestre de 2012.

En comparaison de 2012, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 13,5 millions de dollars (10,5 %), principalement à la suite de la décision de la Société de réduire la capacité sur ce marché. Les activités européennes se sont soldées par une perte d’exploitation avant amortissement1 semblable à celle du trimestre correspondant en 2012, soit 12,7 millions de dollars.

Situation financière

Au 31 janvier 2013, l’encaisse s’établissait à 247,9 millions de dollars, par rapport à 214,0 millions de dollars à pareille date en 2012. Le ratio de fonds de roulement était de 1,0 par rapport à 0,99, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s’établissaient à 592,0 millions de dollars, par rapport à 598,4 millions à pareille date l’année dernière. Les ententes hors bilan représentaient 531,6 millions de dollars au 31 janvier 2013, par rapport à 628,2 millions au 31 janvier 2012, la baisse étant attribuable aux paiements effectués pendant la période de 12 mois.

Perspectives pour le second trimestre

Le marché des destinations soleil au départ du Canada représente une partie substantielle de l’activité de Transat durant la saison d’hiver. Au deuxième trimestre, la capacité de Transat sur ce marché est inférieure d’environ 10 %  à celle déployée l’an passé. Les taux d’occupation sont inférieurs à ceux enregistrés à pareille date l’année dernière, les prix de vente sont supérieurs.

Sur le marché transatlantique, où c’est la basse saison, la capacité de Transat est inférieure de 18 % à celle déployée l’hiver dernier. Les taux d’occupation sont similaires et les prix de vente sont supérieurs.

En France, où l’hiver représente la basse saison, par rapport à l’an passé à la même date, les réservations moyens-courriers sont similaires, les réservations longs-courriers sont inférieures de 7 % (reflétant la décision de la Société de réduire la capacité) et les prix de vente sont légèrement supérieurs dans les deux cas.

Dans la mesure où ces tendances se maintiennent, la Société prévoit au deuxième trimestre des résultats meilleurs que l’an dernier.

Pour l’été, le marché transatlantique au départ du Canada et de l’Europe est le marché principal. La capacité déployée sur ce marché est inférieure de 11 % à celle de 2012. Les coefficients d’occupation sont similaires et les prix de ventes sont supérieurs. En France, par rapport à l’an passé à la même date, les réservations sont légèrement en retard et les prix de vente sont semblables.

Informations supplémentaires

Les résultats ont subi l’incidence d’éléments non liés à l’exploitation résumés dans le tableau suivant

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Comptabilité de couverture – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’avion. Au premier trimestre de 2013, ceci se traduit par un gain hors trésorerie de 8,8 millions de dollars (6,4 million après impôts), par rapport à un gain de 1,6 million de dollars (1,2 million après impôts) en 2012.

La Société utilise au besoin des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses dépenses et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées à l’état de la situation financière consolidé et à l’état du résultat global consolidé, et non à l’état des résultats. Au premier trimestre de 2013, Transat enregistre une perte de 0,9 million de dollars (0,6 million après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à un gain de 0,4 millions de dollars (0,2 million après impôts) au trimestre correspondant de 2012.

Papier commercial – Le 8 novembre 2012, la Société a vendu ses investissements résiduels dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA) pour une contrepartie totale de 27,5 millions de dollars. Cette transaction n’a résulté en aucun gain ou perte. En 2012, les résultats du trimestre incluaient une perte sur réévaluation de 0,8 million de dollars (0,7 million après impôts).

Sommaire des éléments non liés à l’exploitation – Avant les éléments non liés à l’exploitation, Transat enregistre une perte ajustée après impôts de 21,6 millions de dollars pour le premier trimestre de 2013 (0,56 $ par action sur une base diluée) par rapport à 29,9 millions de dollars au trimestre correspondant de 2012 (0,79 $ par action sur une base diluée).

Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et en Europe, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l'hôtellerie, les services à destination et la distribution. Très engagée dans le développement durable de l’industrie touristique, Transat multiplie les initiatives en matière de responsabilité d’entreprise. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)

NOTES

Les éléments suivants sont des mesures financières non normalisées selon les IFRS, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.

(1) MARGE (PERTE D’EXPLOITATION) : Les revenus moins les charges opérationnelles
(2) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) : Résultat avant charge d’impôt, effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, réévaluation des PCAA, gain à la cession d’une filiale, dépréciation du goodwill et gains (ou charges) de restructuration.
(3) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) APRÈS IMPÔTS : Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires avant l’effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, la réévaluation des PCAA, gain à la cession d’une filiale, dépréciation du goodwill et les gains (ou charges) de restructuration.
(4) ENCAISSE NETTE : Trésorerie et équivalents de trésorerie qui ne sont pas détenus en fiducie moins la dette inscrite au bilan de la société.

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique pour le premier trimestre 2013 : le jeudi 14 mars  2013 à 14 h 30. Composez le 1-800-768-8691. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 13 avril 2013 au 1-800-633-8625 ou au 416-626-4144, code d’accès 21650797.

Mesures financières non normalisées selon les IFRS

Les états financiers sont dressés conformément aux Normes internationales d’information financières (« IFRS »). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non normalisées selon les IFRS. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les IFRS, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d'indication contraire.

Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l'effet que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations et des prix de vente se maintiendront, et que les coûts, les prix du carburant et la valeur du dollar par rapport aux devises étrangères demeureront stables. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d'exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d'intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la société.

En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir le rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 octobre 2012 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.