Transat A.T. inc. - Résultats du quatrième trimestre de 2020

Des résultats qui traduisent l'ampleur de la crise de la COVID-19
Transaction avec Air Canada soumise à l'approbation prochaine des actionnaires
et des autorités réglementaires et attendue pour le 15 février 2021

Pour le quatrième trimestre :

  • Revenus de 28,4 millions $
  • Perte d'exploitation ajustée1 de 90,7 millions $ (Perte d'exploitation de 239,3 millions $)
  • Perte nette ajustée3 de 156,4 millions $ (Perte nette attribuable aux actionnaires de 238,1 millions $)

Pour l'exercice :

  • Revenus de 1,3 milliard $
  • Perte d'exploitation ajustée1 de 122,2 millions $ (Perte d'exploitation de 426,0 millions $)
  • Perte nette ajustée3 de 355,3 millions $ (Perte nette attribuable aux actionnaires de 496,5 millions $)

Situation financière :

  • Trésorerie et équivalents de trésorerie de 426,4 millions $ au 31 octobre
  • Mise en place d'une facilité de crédit à court terme de 250,0 millions $ jusqu'au 31 mars
  • Démarches en cours pour sécuriser un financement couvrant, en l'absence de transaction, des besoins de l'ordre de 500 millions $ sur l'année 2021

Transaction avec Air Canada :

  • Nouvelle convention d'arrangement signée le 9 octobre 2020 au prix de 5,00 $ l'action ou 0,2862 action d'Air Canada pour une action de Transat
  • Approbation des actionnaires sollicitée lors de l'assemblée du 15 décembre 2020
  • Processus d'approbation canadien toujours en cours
  • Décision de la Commission européenne attendue pour le 9 février 2021
  • Si les approbations requises sont obtenues et que les conditions sont remplies, la clôture de l'arrangement est à présent attendue avant le 15 février 2021

MONTRÉAL, le 11 déc. 2020 /CNW Telbec/ - Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, annonce ses résultats du quatrième trimestre et de l'exercice terminés le 31 octobre 2020.

« Nos résultats sont représentatifs de l'impact dévastateur de la COVID-19 sur l'ensemble de l'industrie du voyage, » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat. « Au cours de l'année, nous avons pris toutes les mesures pour réduire les dégâts et préserver notre trésorerie. La conclusion prochaine de la transaction avec Air Canada nous permettrait d'être solides pour affronter la fin de la crise et profiter de la reprise que l'arrivée d'un vaccin ne peut manquer de provoquer. Nous avons toutefois également mis en place un financement à court terme de 250,0 millions $, et travaillons actuellement à le remplacer dans un scénario de non-réalisation de la transaction par un financement global couvrant nos besoins sur l'année 2021, ce qui pourrait se faire entre autres dans le cadre d'un plan de soutien à l'industrie, tel qu'annoncé par le gouvernement. » a poursuivi M. Eustache.

L'industrie mondiale du transport aérien et du tourisme a fait face à un effondrement du trafic et de la demande. Les restrictions de voyage, l'incertitude qui subsiste quant aux dates de réouverture des frontières, tant au Canada que dans certaines destinations que la Société dessert, l'imposition de mesures de quarantaine au Canada et dans d'autres pays, ainsi que les inquiétudes liées à la pandémie et ses répercussions économiques, créent une grande incertitude liée à la demande au moins pour l'exercice 2021. En réponse à la première vague de la pandémie, la Société a suspendu temporairement ses opérations aériennes du 1er avril au 22 juillet 2020. Elle a ensuite déployé des programmes d'été et d'hiver réduits et s'ajuste en permanence à l'état de la demande et aux décisions des autorités sanitaires et des états. La Société ne peut pas prévoir pour l'instant toutes les répercussions de la COVID-19 sur ses activités et ses résultats, ni le moment précis où la situation s'améliorera. La Société a mis en œuvre une série de mesures tant opérationnelles, commerciales, que financières, notamment de réduction de coûts, visant à préserver sa trésorerie. Elle assure un suivi quotidien de la situation afin d'ajuster ces mesures en fonction de son évolution. Toutefois, tant que la Société ne pourra reprendre ses activités à des niveaux suffisants, la pandémie de COVID-19 aura des retombées négatives importantes sur ses revenus, ses flux de trésorerie des activités d'exploitation et ses résultats d'exploitation. Même si la probabilité de disponibilité prochaine d'un vaccin permet d'espérer un certain niveau de reprise de ses activités dans le courant de l'année 2021, la Société ne s'attend pas à ce que celles-ci retrouvent un niveau similaire à celui d'avant la pandémie avant 2023.

La Société a pris les mesures suivantes à l'égard de la pandémie de COVID-19 :

Opérations aériennes et activités commerciales

  • Le 23 juillet 2020, la Société a partiellement repris ses opérations aériennes après quatre mois d'inactivité. Un programme d'été réduit comptant 23 liaisons sur quelque 17 destinations a été ensuite progressivement mis en œuvre.
     
  • Pour le programme hiver (soit de novembre jusqu'à avril 2021), afin de s'adapter à la faible demande causée par la seconde vague de la COVID-19 et au maintien des restrictions et exigences d'entrée au Canada comme ailleurs, Transat offre progressivement un programme réduit de vols internationaux au départ de Montréal, Toronto et Québec.
     
  • Transat offre une expérience simple et sécuritaire, et ce, à chaque étape du voyage. À cet effet, elle a lancé son programme Protection Voyageur concernant les mesures sanitaires, qui sont régulièrement actualisées en fonction des recommandations émises par les autorités réglementaires. Afin d'orienter les voyageurs dans leurs préparatifs, elle met également à leur disposition un nouveau guide pratique complet offrant plusieurs conseils qui leur permettront de partir l'esprit tranquille.

Mesures de réduction de coûts

  • En mars, la Société a pris la décision de retirer de sa flotte de façon anticipée tous ses Airbus A310. Par la suite, elle a accéléré le retrait prévu de sa flotte des Boeing 737, ainsi que d'une partie de ses Airbus A330 afin d'accélérer la transformation de sa flotte pour la rendre plus cohérente (avec uniquement des appareils Airbus qui bénéficient d'un cockpit commun) et plus adaptée à un marché post-COVID-19, en termes à la fois de taille d'appareils et de capacité globale.
     
  • Les membres de la direction et du conseil d'administration ont convenu d'une réduction temporaire volontaire de leur rémunération allant de 10 à 20 %, qui a été en vigueur jusqu'au 1er novembre 2020, à l'exception de la haute direction dont les réductions, allant de 15 à 20 %, sont maintenues jusqu'au 31 décembre 2020 et des membres du conseil d'administration dont la réduction de 20 % est maintenue jusqu'au 15 février 2021.
     
  • De plus, la Société négocie avec ses fournisseurs afin de bénéficier de réduction de coûts et de modifier les termes de paiement, et a mis en place des mesures de réduction des dépenses et des investissements.
     
  • La Société a également réduit sa dépense d'investissement là où cela était possible sans mettre en péril son développement futur.
     
  • À compter de la fin mars, la Société a procédé à la mise à pied temporaire graduelle d'une grande partie de son personnel, atteignant environ 85 % au plus fort de la crise. À la suite de la reprise des opérations aériennes, la Société a pu procéder au rappel d'un certain nombre d'employés, avant d'ajuster à nouveau ses effectifs à un niveau correspondant à 25 % de celui d'avant la pandémie.
     
  • Depuis le 15 mars 2020, la Société s'est prévalue de la Subvention Salariale d'Urgence du Canada (« SSUC ») pour ses effectifs au Canada, qui lui a permis de financer une partie des salaires de son personnel encore au travail et de proposer aux employés mis à pied temporairement de percevoir une partie de leur salaire équivalente au montant de la subvention reçue, sans contrepartie de travail. Au 31 octobre 2020, environ deux tiers des subventions reçues correspondaient aux rémunérations versées à des salariés privés de travail.

Financement et flux de trésorerie

  • En mars, par mesure de précaution, la Société a tiré sur son entente de crédit à terme rotatif de 50,0 millions $ aux fins de ses opérations.
     
  • Depuis mars, la Société renégocie avec les bailleurs d'aéronefs, ainsi que les autres bailleurs, afin de reporter un certain nombre de paiements de loyers mensuels.
     
  • Le 9 octobre, Transat a mis en place une facilité de crédit à court terme subordonnée de 250,0 millions $ avec la Banque Nationale du Canada comme principal arrangeur. Cette facilité de prêt peut faire l'objet de tirages par tranches avant le 28 février 2021, sous réserve du respect des conditions préalables et des conditions d'emprunt applicables. Ces conditions comprennent certaines exigences relatives à l'encaisse non affectée avant et après un tirage sur la facilité. Il est actuellement prévu que la nouvelle facilité de prêt prenne fin à la première éventualité à survenir entre le 31 mars 2021 et la clôture de l'arrangement avec Air Canada.
     
  • Dans le cadre de la mise en œuvre de la convention d'arrangement révisée et de la nouvelle facilité de prêt, Transat a également pu apporter certains changements à sa facilité de crédit à terme rotatif de premier rang existante, dont la suspension temporaire de l'application de certains ratios financiers, qui lui confèrent une souplesse accrue dans le contexte actuel des marchés et de l'économie. Les modalités révisées comprennent également une nouvelle obligation de maintenir certains niveaux minimums d'encaisse non affectée et des restrictions à la capacité de contracter des emprunts supplémentaires.
     
  • Afin de protéger sa trésorerie et de permettre une reprise après la levée des restrictions, la Société a accordé à ses clients un crédit-voyage sans date d'expiration et entièrement transférable pour les vols et les forfaits annulés du fait de la situation exceptionnelle et notamment des restrictions aux voyages imposées par les gouvernements.

Faits saillants du quatrième trimestre

Depuis la mi-mars, les restrictions aux voyages internationaux et les mesures de quarantaine imposées par les gouvernements ont rendu très difficile la vente de voyages. La Société a suspendu la totalité de ses vols pendant près de quatre mois avant de les reprendre le 23 juillet et de les maintenir pendant l'ensemble du trimestre sur une base très réduite. Conséquemment, la Société a enregistré des revenus de 28,4 millions $ au cours du trimestre, en baisse de 664,8 millions $ (95,9 %) comparativement à 2019.

Les activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 239,3 millions $, comparativement à un résultat d'exploitation de 37,1 millions $ en 2019, soit une dégradation de 276,4 millions $. La détérioration de notre résultat d'exploitation résulte principalement d'une chute des revenus plus marquée que la baisse des charges d'exploitation. Malgré la chute des revenus et les mesures de réduction de coûts mises en place afin de faire face à la pandémie de COVID-19, la Société a dû maintenir certains coûts fixes. La chute du résultat d'exploitation a été accentuée par des éléments spéciaux totalisant 96,7 millions $ et par le règlement défavorable des contrats de dérivés liés au carburant. Les éléments spéciaux comprennent des charges de dépréciation totalisant 86,7 millions $, soit 50,8 millions $ pour les actifs liés aux aéronefs loués qui ne seront plus utilisés jusqu'à leur retour aux bailleurs, 32,8 millions $ pour le terrain au Mexique et 3,1 millions $ pour le placement dans une coentreprise. Les éléments spéciaux incluent également des provisions pour conditions de retour additionnelles de 6,4 millions $ pour les aéronefs loués qui ne seront plus utilisés jusqu'à leur retour aux bailleurs, des honoraires professionnels et renversement de charges de rémunération de 2,7 millions $ liés à la transaction avec Air Canada et des indemnités de départ de 0,9 million $. La perte d'exploitation ajustée1 a été de 90,7 millions $, comparativement à un résultat d'exploitation ajusté1 de 97,5 millions $ en 2019, soit une diminution de 188,3 millions $.

La perte nette attribuable aux actionnaires s'est établie à 238,1 millions $, soit 6,31 $ par action, par rapport à un résultat net de 23,0 millions $, soit 0,61 $ par action en 2019. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 156,4 millions $ (4,14 $ par action) pour le quatrième trimestre de 2020, comparativement à un résultat net ajusté3 de 30,1 millions $ (0,80 $ par action) en 2019.

Faits saillants de l'exercice

En conséquence des éléments évoqués plus haut, la Société subit une dégradation importante de ses résultats pour l'exercice terminé le 31 octobre. L'impact de la pandémie a anéanti un très bon début d'exercice, alors que le résultat d'exploitation ajusté1 jusqu'au début de mars 2020 était en hausse de 63,3 millions $ par rapport à 2019, grâce à une amélioration importante de la rentabilité du programme des destinations soleil, principal programme durant la saison d'hiver.

Compte tenu des impacts de la COVID-19, la Société a enregistré des revenus de 1,3 milliard $, en baisse de 1,6 milliard $ (55,7 %) comparativement à 2019 et les activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 426,0 millions $, par rapport à 13,6 millions $ en 2019, soit une détérioration de 412,4 millions $. La perte d'exploitation ajustée1 s'est établie à 122,2 millions $, comparativement à un résultat d'exploitation ajusté1 de 192,4 millions $ en 2019, soit une détérioration de 314,6 millions $.

La perte nette attribuable aux actionnaires s'est établie à 496,5 millions $, soit 13,15 $ par action, par rapport à 32,3 millions $, soit 0,86 $ par action lors de l'exercice précédent. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 355,3 millions $ (9,41 $ par action) pour l'exercice 2020, par rapport à 9,4 millions $ (0,25 $ par action) en 2019.

Situation financière

Au 31 octobre 2020, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 426,4 millions $, comparativement à 564,8 millions $ au 31 octobre 2019. Cette variation s'explique principalement par une diminution importante de la rentabilité, l'acquisition d'un moteur de rechange pour la flotte d'Airbus A321neoLR (16,6 millions $), partiellement compensés par le montant de 50,0 millions $ tiré sur l'entente de crédit à terme rotatif.

Le ratio de fonds de roulement était de 0,84, par rapport à 1,13 au 31 octobre 2019. Cette variation s'explique principalement par la hausse de la partie courante des obligations locatives et par la baisse de la trésorerie et équivalents de trésorerie.

Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 608,9 millions $, par rapport à 561,4 millions $ au 31 octobre 2019, soit une augmentation de 47,5 millions $.

En raison de cette crise sanitaire soudaine, imprévisible et sans précédent et des restrictions de voyage qui en ont résulté, la Société a pris la décision, à l'instar des autres transporteurs canadiens, d'émettre des crédits voyages pour les voyages annulés. Ceci l'expose à des litiges ainsi qu'à des mesures d'application par des autorités législatives et réglementaires et à des recours collectifs, que la Société entend de bonne foi et à bon droit contester. Parmi les dépôts clients, au 31 octobre 2020, ces crédits-voyages représentaient 531,7 millions $, dont 43 % étaient placés en fiducie, la différence correspondant à des dépôts effectués directement auprès d'Air Transat ou de filiales étrangères.

À la suite de l'adoption de la norme comptable IFRS 16, les contrats de location d'une durée de plus de 12 mois sont maintenant inscrits comme droit d'usage à l'actif et comme obligations locatives au passif. Au 31 octobre 2020, les obligations locatives s'établissaient à 853,9 millions $.

Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 872,2 millions $ au 31 octobre 2020. Ce montant découle principalement des engagements à prendre livraison des 11 A321neo non encore livrés au 31 octobre 2020.

Étant dans l'impossibilité d'évaluer la vélocité de la reprise des opérations ni l'évolution possible de la pandémie et de ses effets, la Société étudie, comme la grande majorité des transporteurs aériens et autres acteurs de l'industrie du voyage, différentes opportunités visant à rehausser sa trésorerie. Notamment, la Société a mis en place une nouvelle facilité de crédit à court terme subordonnée de 250,0 millions $ et poursuit ses démarches auprès de ses financiers et des différents paliers de gouvernement visant à hausser sa trésorerie.

Au 31 octobre 2020, il existe une incertitude significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité de la Société à poursuivre son exploitation. Si la transaction avec Air Canada n'est pas conclue, la Société devra mettre en place un financement global totalisant environ 500,0 millions $ en 2021 afin d'assurer la poursuite de son exploitation. La direction cherche à sécuriser le financement qui serait requis avant l'échéance de la nouvelle facilité de crédit à court terme subordonnée (à ce jour, fixée au 31 mars 2021) et discute à l'heure actuelle avec des prêteurs potentiels, dont les autorités gouvernementales. Ce financement, intervenant au besoin après un décalage de l'échéance de la nouvelle facilité de crédit à court terme subordonnée, pourrait passer par une demande de Crédit d'urgence pour les grands employeurs (CUGE) ou le recours à tout programme d'aide gouvernementale, incluant une aide sectorielle qui pourrait comporter des prêts et possiblement d'autres types de soutien annoncée par le ministre des Transports du Canada. La note 2 aux états financiers consolidés contient plus de détails à ce sujet.

Perspectives

Dans la situation actuelle, il est impossible pour l'instant de prévoir l'effet de la pandémie de COVID-19 sur les réservations à venir, la reprise partielle des opérations aériennes ainsi que les résultats financiers.

La Société a mis en œuvre une série de mesures opérationnelles, commerciales et financières, notamment de réduction de coûts, visant à préserver sa trésorerie. Elle continue d'assurer un suivi quotidien de la situation afin d'ajuster ces mesures en fonction de son évolution. Se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » du rapport de gestion de la Société de l'exercice terminé le 31 octobre 2020 pour une description plus détaillée des principaux risques et incertitudes auxquels fait face la Société.

En conséquence, la Société ne présente pas pour l'instant de perspectives pour l'hiver 2021.

État de la situation au niveau de la vente de la Société

Le 9 octobre 2020, une convention d'arrangement révisée [« la convention d'arrangement révisée » ou la « convention d'arrangement »] a été approuvée à l'unanimité par le conseil d'administration de Transat, aux termes de laquelle Air Canada fera l'acquisition de toutes les actions émises et en circulation de Transat, au prix de 5,00 $ l'action, payable au gré du porteur en espèces ou en actions d'Air Canada, ou une combinaison des deux, pour ensuite former une société regroupée d'envergure mondiale basée à Montréal. Les actions d'Air Canada pouvant être émises aux termes de l'option de paiement en actions seront émises en fonction d'un prix de 17,47 $ par action d'Air Canada, ce qui se traduit par un ratio d'échange de 0,2862 action d'Air Canada par action de Transat. La convention d'arrangement révisée abroge et remplace la convention d'arrangement originale entre Transat et Air Canada datée du 27 juin 2019, telle qu'elle avait été subséquemment modifiée le 11 août 2019.

La transaction sera assujettie à l'approbation des actionnaires, y compris l'approbation par au moins les deux tiers des voix exprimées par les actionnaires présents en personne ou représentés par procuration à l'assemblée extraordinaire convoquée le 15 décembre 2020 pour approuver la transaction.

La réalisation de la transaction avec Air Canada sera assujettie à certaines conditions de clôture habituelles pour ce genre d'opérations, dont des approbations réglementaires, notamment celles des autorités du Canada et de l'Union Européenne. En particulier, une évaluation de l'arrangement au regard de l'intérêt public en matière de transports nationaux est actuellement menée par les autorités canadiennes.

Le processus d'évaluation auprès des autorités en matière de concurrence est compliqué par la pandémie de COVID-19 et son impact sur le marché international de l'aviation commerciale. Entre autres, la grande majorité des transporteurs aériens nord-américains, européens et internationaux ont sollicité des mesures d'aide financière, mais ont dû procéder à des réductions de leur capacité (comme la Société). Ce contexte pourrait avoir un impact sur l'obtention des approbations des autorités réglementaires, notamment en ce qui concerne le niveau d'un ensemble adéquat de mesures correctives visant à obtenir ces approbations. Air Canada conserve le pouvoir discrétionnaire de déterminer l'étendue des recours qu'elle est prête à offrir (au-delà de ceux qu'elle est tenue d'offrir en vertu de la convention d'arrangement). Si Air Canada n'est pas en mesure d'en venir à une entente avec les autorités de réglementation et d'obtenir les approbations requises avant la date butoir du 15 février 2021, la convention d'arrangement pourrait être résiliée conformément à ses modalités.

Le 27 mars 2020 le commissaire de la concurrence a publié son rapport consultatif au ministre des Transports faisant suite à la conclusion du ministre établissant que l'arrangement proposé soulève des préoccupations d'intérêt public en matière de transports nationaux. Le 1er mai 2020, Transports Canada a, à son tour, fourni son rapport d'évaluation au ministre des Transports. Afin de procéder, la transaction avec Air Canada devra recevoir l'approbation du Gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre des Transports. Le Gouverneur en conseil n'est soumis à aucun délai pour prendre une décision et rien ne garantit que la transaction avec Air Canada sera approuvée avant la date butoir.

Le 25 mai 2020, la Commission européenne a pris la décision d'ouvrir une enquête approfondie (dite de « phase II ») pour évaluer la transaction avec Air Canada au regard du règlement de l'Union européenne sur les concentrations. Le passage à la phase II s'inscrit dans le processus normal d'évaluation par la Commission européenne de l'impact des transactions soumises à son approbation lorsqu'elle craint qu'une transaction réduise effectivement la concurrence. Le 28 septembre 2020, la Commission européenne a publié une communication des griefs visant l'arrangement. Le délai provisoire fixé pour que la Commission rende sa décision est actuellement le 9 février 2021.

La stratégie de développement hôtelière et les objectifs s'y rapportant sont affectés par l'arrangement puisque la Société a convenu de restreindre ses engagements et dépenses en lien avec l'exécution de sa stratégie hôtelière au cours de la période menant à la clôture de l'arrangement.

La circulaire de sollicitation de procurations datée du 12 novembre 2020 contient des informations supplémentaires au sujet de la convention d'arrangement révisée. La circulaire de sollicitation de procurations datée du 19 juillet 2019 contient des informations supplémentaires au sujet de l'arrangement précédent. Ces deux circulaires sont disponibles au www.sedar.com sous le profil de Transat, ainsi que sur le site Internet de Transat au www.transat.com.

Informations supplémentaires

La Société a adopté l'IFRS 16, Contrats de location, le 1er novembre 2019, et les informations financières présentées dans le tableau suivant ont été retraitées pour l'année 2019.

Les résultats ont subi l'incidence d'éléments non liés à l'exploitation résumés dans le tableau suivant : 

Faits saillants et impacts des éléments non liés à l'exploitation sur les résultats
(En milliers de CAD)

 

Quatrième trimestre

Exercice

2020

2019

2020

2019

Revenus

28 426

693 235

1 302 069

2 937 130

Résultat d'exploitation

(239 332)

37 072

(425 962)

(13 588)

Éléments spéciaux

96 721

10 144

99 675

23 875

Amortissement et dépréciation d'actifs

51 876

50 321

204 112

182 321

Primes liées aux dérivés arrivés à
   échéance au cours de la période

--

--

--

(167)

Résultat d'exploitation ajusté1

(90 735)

97 537

(122 175)

192 441

Résultat avant charge d'impôts

(241 307)

32 186

(488 973)

(37 736)

Éléments spéciaux

96 721

10 144

99 675

23 875

Dérivés liés au carburant et autres dérivés

(18 454)

(446)

13 715

8 664

Perte (gain) sur cession d'actifs

11 101

(1)

11 271

(9)

Perte (gain) de change

(3 846)

31

3 601

(1 110)

Primes liées aux dérivés arrivés à échéance au cours de la période

--

--

--

(167)

Résultat ajusté avant charge d'impôts2

(155 785)

41 914

(360 711)

(6 483)

Résultat net attribuable aux actionnaires

(238 077)

23 049

(496 545)

(32 347)

Éléments spéciaux

96 721

7 255

98 556

17 477

Dérivés liés au carburant et autres dérivés

(18 454)

(326)

10 825

6 343

Perte (gain) sur cession d'actifs

11 101

65

11 271

57

Perte (gain) de change

(3 846)

22

2 666

(806)

Primes liées aux dérivés arrivés à
 
  échéance au cours de la période

--

--

--

(122)

Réduction de la valeur comptable des actifs d'impôts différés

(3 837)

--

17 892

--

Résultat net ajusté3

(156 392)

30 065

(355 335)

(9 398)

Résultat dilué par action

(6,31)

0,62

(13,15)

(0,86)

Éléments spéciaux

2,56

0,19

2,61

0,46

Dérivés liés au carburant et autres dérivés

(0,49)

(0,01)

0,29

0,17

Perte (gain) sur cession d'actifs

0,29

0,00

0,30

0,00

Perte (gain) de change

(0,10)

0,00

0,07

(0,02)

Primes liées aux dérivés arrivés à
    échéance au cours de la période

--

--

--

(0,00)

Réduction de la valeur comptable des actifs d'impôts différés

(0,10)

--

0,47

--

Résultat net ajusté par action3

(4,14)

0,80

(9,41)

(0,25)

 

Comptabilité de couverture - La Société enregistre à l'état des résultats les gains ou les pertes résultant de l'évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu'elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d'aéronefs, ainsi que les gains ou les pertes résultant de l'évaluation à la juste valeur de certains instruments financiers dérivés qu'elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations de taux de change. Au quatrième trimestre de 2020, ceci s'est traduit par un gain hors trésorerie de 18,5 millions $, par rapport à 0,4 million $ (0,3 million $ après impôts) en 2019. Pour l'exercice, ceci s'est traduit par une perte hors trésorerie de 13,7 millions $ (10,8 millions $ après impôts), par rapport à 8,7 millions $ (6,3 millions $ après impôts) en 2019.

La Société utilise au besoin des instruments financiers dérivés pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses charges et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de la portion efficace de l'évaluation à la juste valeur de ces instruments qui sont désignés comme instruments de couverture sont comptabilisées à l'état de la situation financière consolidé et à l'état du résultat global consolidé, et non à l'état des résultats consolidé. Au quatrième trimestre de 2020, Transat n'enregistre pas de variation de la juste valeur de ces dérivés de change, par rapport à une perte de 4,8 millions $ (3,6 millions $ après impôts) en 2019. Pour l'exercice, Transat enregistre un gain de 11,7 millions $ (8,7 millions $ après impôts) sur ces dérivés de change, par rapport à une perte de 15,2 millions $ (11,1 millions $ après impôts) en 2019.

À propos de Transat

Transat A.T. inc. est une grande entreprise de tourisme international intégrée spécialisée dans le voyage vacances. Proposant des forfaits vacances, des séjours hôteliers et des liaisons aériennes sous les marques Transat et Air Transat, l'entreprise est présente dans une soixantaine de destinations dans plus de 25 pays en Amérique et en Europe. Très engagée dans le développement durable de l'industrie touristique, Transat multiplie les initiatives en matière de responsabilité d'entreprise depuis 13 ans et a obtenu la certification Travelife en 2018. Elle compte 5 100 employés, et son siège social est situé à Montréal (TSX : TRZ).

NOTES

Les éléments suivants sont des mesures financières non normalisées selon les IFRS, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.

(1)

Résultat d'exploitation ajusté (perte d'exploitation ajustée): Résultat d'exploitation (perte d'exploitation) avant charge d'amortissement et dépréciation d'actifs, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement opérationnel de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d'assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers.

(2)

Résultat ajusté (perte ajustée) avant charge d'impôts : Résultat avant charge d'impôt (perte avant charge d'impôts) avant variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés, gain (perte) à la cession d'entreprises, gain (perte) à la cession d'actifs, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives, dépréciation d'actifs, gain (perte) de change et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement financier de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d'assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers.

(3)

Résultat net ajusté (perte nette ajustée): Résultat net (perte nette) attribuable aux actionnaires avant résultat net lié aux activités abandonnées, variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés, gain (perte) à la cession d'entreprises, gain (perte) à la cession d'actifs, charge de restructuration, paiements forfaitaires liés à des conventions collectives, dépréciation d'actifs, gain (perte) de change, réduction de la valeur comptable des actifs d'impôts différés et autres éléments inhabituels importants et incluant les primes relatives aux dérivés liés au carburant et autres dérivés arrivés à échéance au cours de la période, net des impôts y afférents. La Société utilise cette mesure pour évaluer le rendement financier de ses activités avant les facteurs mentionnés précédemment, afin d'assurer une meilleure comparabilité des résultats financiers. Le résultat net ajusté est également utilisé dans le calcul de la rémunération variable des employés et des membres de la haute direction.

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique pour le quatrième trimestre de 2020 le lundi 14 décembre à 10 h 30. Composez le 1 800 926-9801 ou 1 212 231-2921. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web à cette adresse. L'appel sera disponible pour réécoute jusqu'au 13 janvier 2021 au 416 626-4100 ou 1 800 558-5253 code d'accès 21951703.

Les résultats du premier trimestre seront annoncés le 11 mars 2021.

Mesures financières non normalisées selon les IFRS

Les états financiers sont dressés conformément aux Normes internationales d'information financière (« IFRS »). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non normalisées selon les IFRS. Ces mesures n'ont pas de sens prescrit par les IFRS, et il est donc peu probable que l'on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d'autres émetteurs. Elles ont pour objet d'apporter de l'information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d'autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d'indication contraire.

Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l'égard de la Société, y compris concernant ses résultats, sa position financière, les impacts de la pandémie COVID-19, ses perspectives futures et des mesures projetées, dont notamment la reprise graduelle de certains vols et des mesures visant à rehausser sa trésorerie. Ces déclarations prospectives se reconnaissent à l'emploi de termes et d'expressions comme « s'attendre à », « anticiper », « planifier », « croire », « estimer », « avoir l'intention de », « viser », « projeter », « prévoir », ainsi que des formes négatives de ces termes et d'autres expressions semblables, y compris les renvois à des hypothèses. Toutes ces déclarations sont faites conformément aux lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Ces déclarations peuvent porter, sans toutefois s'y limiter, sur des observations concernant les stratégies, les attentes, les activités planifiées ou les actions à venir. Les déclarations prospectives sont, de par leur nature, assujetties à des risques et incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives.

Au 31 octobre 2020, il existe une incertitude significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité de la Société à poursuivre son exploitation. La note 2 aux états financiers consolidés de l'exercice terminé le 31 octobre 2020 contient plus de détails à ce sujet.

L'industrie mondiale du transport aérien et du tourisme a fait face à un effondrement du trafic et de la demande. Les restrictions de voyage, l'incertitude qui subsiste quant aux dates de réouverture des frontières, tant au Canada que dans certaines destinations que la Société dessert, l'imposition de mesures de quarantaine au Canada et dans d'autres pays, ainsi que les inquiétudes liées à la pandémie et ses répercussions économiques, créent une grande incertitude liée à la demande au moins pour l'exercice 2021. En réponse à la première vague de la pandémie, la Société a suspendu temporairement ses opérations aériennes du 1er avril au 22 juillet 2020. Elle a ensuite déployé des programmes d'été et d'hiver réduits et s'ajuste en permanence à l'état de la demande et aux décisions des autorités sanitaires et des états. La Société ne peut pas prévoir pour l'instant toutes les répercussions de la COVID-19 sur ses activités et ses résultats, ni le moment précis où la situation s'améliorera. La Société a mis en œuvre une série de mesures tant opérationnelles, commerciales, que financières, notamment de réduction de coûts, visant à préserver sa trésorerie. Elle assure un suivi quotidien de la situation afin d'ajuster ces mesures en fonction de son évolution. Toutefois, tant que la Société ne pourra reprendre ses activités à des niveaux suffisants, la pandémie de COVID-19 aura des retombées négatives importantes sur ses revenus, ses flux de trésorerie des activités d'exploitation et ses résultats d'exploitation. Même si la probabilité de disponibilité prochaine d'un vaccin permet d'espérer un certain niveau de reprise de ses activités dans le courant de l'année 2021, la Société ne s'attend pas à ce que celles-ci retrouvent un niveau similaire à celui d'avant la pandémie avant 2023.

Les déclarations prospectives peuvent différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s'y limiter, la conjoncture économique, l'évolution de la demande compte tenu de la saisonnalité des opérations, les conditions météorologiques extrêmes, les désastres climatiques ou géologiques, la guerre, l'instabilité politique, le terrorisme réel ou appréhendé, l'éclosion d'épidémies ou de maladies, les préférences des consommateurs et leurs habitudes de consommation, la perception des consommateurs à l'égard de la sécurité des services à destination et de la sécurité aérienne, les tendances démographiques, les perturbations du système de contrôle de la circulation aérienne, le coût des mesures portant sur la protection, la sécurité et l'environnement, la concurrence, la capacité de la Société de préserver et de faire croître sa réputation et sa marque, la disponibilité du financement dans le futur, les fluctuations des prix du carburant et des taux de change et d'intérêt, la dépendance de la Société envers des fournisseurs clés, la disponibilité et la fluctuation des coûts liés à nos aéronefs, les technologies de l'information et les télécommunications, l'évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, la capacité de réduire les coûts d'exploitation, la capacité de la Société d'attirer et de conserver des ressources compétentes, les relations de travail, les négociations des conventions collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, le maintien d'une couverture d'assurance à des niveaux et conditions favorables et à un coût acceptable, ainsi que d'autres risques expliqués en détail à la section Risques et incertitudes du rapport de gestion du rapport annuel de 2020.

Par ailleurs, le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l'égard de la Société concernant une transaction visant l'acquisition de la totalité des actions de la Société par Air Canada [la « transaction avec Air Canada » ou l'« arrangement »]. Ces déclarations sont fondées sur certaines hypothèses jugées raisonnables par la Société, mais sont soumises à certains risques et incertitudes, dont plusieurs sont hors du contrôle de la Société, qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent considérablement. Notamment, la réalisation de la transaction avec Air Canada sera assujettie à certaines conditions de clôture habituelles pour ce genre d'opérations, dont des approbations réglementaires, notamment celles des autorités du Canada et de l'Union Européenne. En particulier, une évaluation de l'arrangement au regard de l'intérêt public en matière de transports nationaux est actuellement menée par les autorités canadiennes. Le 27 mars 2020 le commissaire de la concurrence a publié son rapport consultatif au ministre des Transports faisant suite à la conclusion du ministre établissant que l'arrangement proposé soulève des préoccupations d'intérêt public en matière de transports nationaux. Le 1er mai 2020, Transports Canada a, à son tour, fourni son rapport d'évaluation au ministre des Transports. Afin de procéder, la transaction avec Air Canada devra recevoir l'approbation du Gouverneur en conseil, sur recommandation du ministre des Transports. Le Gouverneur en conseil n'est soumis à aucun délai pour prendre une décision et rien ne garantit que la transaction avec Air Canada sera approuvée avant la date butoir. Le 25 mai 2020, la Commission européenne a pris la décision d'ouvrir une enquête approfondie (dite de « phase II ») pour évaluer la transaction avec Air Canada au regard du règlement de l'Union européenne sur les concentrations. Le passage à la phase II s'inscrit dans le processus normal d'évaluation par la Commission européenne de l'impact des transactions soumises à son approbation lorsqu'elle craint qu'une transaction réduise effectivement la concurrence. Le 28 septembre 2020, la Commission européenne a publié une communication des griefs visant l'arrangement. Le délai provisoire fixé pour que la Commission rende sa décision est actuellement le 9 février 2021. Le processus d'évaluation auprès des autorités en matière de concurrence est compliqué par la pandémie de COVID-19 et son impact sur le marché international de l'aviation commerciale.

Entre autres, la grande majorité des transporteurs aériens nord-américains, européens et internationaux ont sollicité des mesures d'aide financière, mais ont dû procéder à des réductions de leur capacité (comme la Société). Ce contexte pourrait avoir un impact sur l'obtention des approbations des autorités réglementaires, notamment en ce qui concerne le niveau d'un ensemble adéquat de mesures correctives visant à obtenir ces approbations. Air Canada conserve le pouvoir discrétionnaire de déterminer l'étendue des recours qu'elle est prête à offrir (au-delà de ceux qu'elle est tenue d'offrir en vertu de la convention d'arrangement). Si Air Canada n'est pas en mesure d'en venir à une entente avec les autorités de réglementation et d'obtenir les approbations requises avant la date butoir du 15 février 2021, la convention d'arrangement pourrait être résiliée conformément à ses modalités.

En vertu de la convention d'arrangement révisée, la date butoir pour obtenir les approbations réglementaires est fixée au 15 février 2021 [la " date butoir "]. Si les approbations requises sont obtenues et que les conditions sont remplies, la clôture de l'arrangement est désormais attendue avant cette date.

En outre, bien que la Société ait réussi à mettre en place une nouvelle facilité de crédit à court terme subordonnée et à apporter des changements à sa facilité de crédit à terme rotatif de premier rang, ces arrangements n'ont qu'une durée limitée et devront être remplacés si l'arrangement n'est pas réalisé au plus tard à la nouvelle date butoir du 15 février 2021. D'ailleurs, la nouvelle facilité de prêt à court terme arrivera à échéance à la première éventualité à survenir entre le 31 mars 2021 et la clôture de l'arrangement. De plus, la suspension temporaire de l'application de certains ratios financiers aux termes de la facilité de crédit à terme rotatif de la Société et de sa nouvelle facilité de crédit à court terme prend fin le 30 janvier 2021, après quoi, en l'absence d'une prolongation, la Société pourrait se trouver en défaut de ses obligations et pourrait être confrontée à la déchéance du terme de ses emprunts. Conformément aux modalités de la convention d'arrangement, la capacité de la Société à mettre en place de nouvelles sources de financement est restreinte et nécessite le consentement d'Air Canada. Par conséquent, si l'approbation requise des Actionnaires et des autorités de réglementation n'est pas obtenue et que l'arrangement n'est pas réalisé au plus tard à la date butoir, la Société devra surmonter les défis posés par sa situation de trésorerie et les facilités de prêt venant à échéance. Si la Société n'est pas en mesure de renouveler ses facilités venant à échéance à des conditions acceptables ou de trouver d'autres financements, sa position financière et ses perspectives commerciales pourraient être touchées de manière défavorable importante. De plus, si l'arrangement n'est pas approuvé par les actionnaires et n'est pas réalisé autrement, il est possible que les prêteurs, les locateurs, les fournisseurs de services de traitement des opérations par carte de crédit, les clients et les autres partenaires commerciaux de Transat soient davantage préoccupés par sa situation financière, ses perspectives et sa capacité à exécuter son plan stratégique pour poursuivre ses activités, ce qui pourrait se traduire par des modalités de crédit plus onéreuses, des obligations de remboursement anticipé, l'incapacité de refinancer la dette venant à échéance ou de trouver de nouvelles sources de financement, un accès restreint à des biens et services et/ou une baisse des activités, ce qui pourrait, dans chaque cas, avoir une incidence défavorable importante sur les flux de trésorerie de Transat et sa capacité à poursuivre ses activités.

Le lecteur est prié de noter que la liste des facteurs précités ne comprend pas tous les facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur les déclarations prospectives de la Société. Le lecteur est également prié d'examiner attentivement ces facteurs, ainsi que d'autres facteurs, et de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives.

Les déclarations prospectives figurant dans le présent communiqué de presse reposent sur un certain nombre d'hypothèses sur la conjoncture économique et le marché, ainsi que sur les activités, la situation financière et les opérations de la Société. À titre d'exemples de déclarations prospectives citons, sans toutefois s'y limiter, les déclarations concernant :

  • La perspective selon laquelle tant que la Société ne pourra reprendre ses activités à des niveaux suffisants, la situation pèsera ses résultats d'exploitation et sa trésorerie.
  • La perspective selon laquelle Air Canada fera l'acquisition de la totalité des actions de la Société.
  • La perspective selon laquelle si les approbations requises sont obtenues et que les conditions sont remplies, la clôture de la transaction avec Air Canada est attendue avant le 15 février 2021.
  • La perspective selon laquelle sous réserve de l'obtention de financement additionnel tel que décrit à la note 2 aux états financiers consolidés, la Société dispose des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés pour 2021 et continuer de tirer parti de ses stratégies à long terme.
  • La perspective selon laquelle sous réserve de l'obtention de financement additionnel tel que décrit à la note 2 aux états financiers consolidés, la Société sera en mesure de s'acquitter de ses obligations au moyen des fonds dont elle dispose, des flux de trésorerie provenant de l'exploitation et de sa capacité d'emprunt.
  • La perspective selon laquelle les crédits-voyages seront utilisés par les clients et ne feront pas l'objet de remboursements au comptant.
  • La perspective selon laquelle la Société sera capable de négocier favorablement des allégements et atermoiements avec ses bailleurs d'aéronefs, propriétaires de locaux, fournisseurs, processeurs de cartes de crédit et le prolongement de la suspension temporaire de certains ratios financiers accordée par les prêteurs de sa facilité de crédit à terme rotatif et de sa facilité de crédit à court terme subordonnée.

En faisant ces déclarations, la Société a supposé, entre autres, que les restrictions imposées par les autorités gouvernementales en matière de déplacement et de frontières seront assouplies de façon à permettre une reprise de la nature et l'ampleur escomptée, que les normes et mesures au niveau de la santé et la sécurité du personnel et des voyageurs imposées par les autorités gouvernementales et aéroportuaires seront conformes à celles annoncées ou anticipées présentement, que les voyageurs continueront de voyager malgré les nouvelles mesures sanitaires et autres contraintes imposées en raison de la pandémie, que les facilités de crédit et autres modalités de crédit de ses partenaires commerciaux continueront d'être disponibles comme par le passé, et que la direction continuera de gérer les fluctuations de trésorerie pour financer ses besoins en fonds de roulement pour l'exercice complet. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les développements pourraient différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué de presse.

La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s'appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables.

Ces déclarations reflètent les attentes actuelles concernant des événements et le rendement d'exploitation futurs, et ne sont pertinentes qu'à la date de publication du présent communiqué de presse, et représentent les attentes de la Société à cette date. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d'autres éléments, voir le rapport de gestion pour l'exercice terminé le 31 octobre 2020 déposé auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes et disponible sur SEDAR au www.sedar.com La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toute déclaration prospective, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d'événements futurs ou autrement, à l'exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.

SOURCE Transat A.T. Inc.

Médias : Christophe Hennebelle, Vice-président, Ressources humaines et affaires publiques, 514 987-1660, poste 4584 ; Analystes financiers : Denis Pétrin, Vice-président finances et administration et chef de la direction financière, 514 987-1660