Transat A.T. inc. – Résultats du deuxième trimestre de 2012

Une chute des prix de vente en fin de trimestre plombe les résultats

Montréal, le 14 juin 2012

 

  • Revenus de 1,2 milliard de dollars, par rapport à 1,1 milliard en 2011.
  • Perte nette de 13,2 millions de dollars, par rapport à un bénéfice net de 8,7 millions en 2011.
  • Perte ajustée après impôts3 de 24,5 millions de dollars, par rapport à 0,6 million en 2011.

Transat A.T. inc., l’une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l’industrie des voyages vacances au Canada, a enregistré des revenus de 1,2 milliard de dollars pour le trimestre terminé le 30 avril 2012, par rapport à 1,1 milliard en 2011, en hausse de 111,3 millions de dollars ou 10,1 %. La Société affiche une perte d’exploitation1 de 26,2 millions de dollars par rapport à une marge de 9,3 millions en 2011, et une perte nette de 13,2 millions de dollars (0,35 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 8,7 millions (0,23 $ par action sur une base diluée) en 2011. Excluant les éléments non liés à l’exploitation, Transat affiche une perte ajustée après impôts3 de 24,5 millions de dollars en 2012 (0,64 $ par action sur une base diluée), par rapport à 0,6 million (0,02 $ par action sur une base diluée) en 2011.

« Les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur la marge. Nous gardons le cap sur le plan de retour à la profitabilité annoncé en 2011, dont l’implantation suit son cours » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.

Faits saillants du deuxième trimestre

La Société a enregistré une augmentation de ses revenus de 111,3 millions de dollars au cours du trimestre, et une perte d’exploitation de 26,2 millions de dollars, par rapport à une marge de 9,3 millions en 2011.

Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l’étranger, ont augmenté de 118,5 millions de dollars (13,0 %), comparativement à la même période en 2011. Cette augmentation est en grande partie attribuable aux revenus supplémentaires découlant de l’acquisition de Vacances Tours Mont-Royal, de l’ordre de 69,5 millions de dollars, de même qu’à l’augmentation du nombre de voyageurs. Sur le marché des destinations soleil, les prix de vente ont été inférieurs à ceux de 2011, surtout à cause d’une forte chute durant la seconde moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant et les coûts hôteliers augmentaient. Les coefficients d’occupation ont également chuté, surtout en fin de trimestre. En conséquence, ces activités se sont soldées par une perte d’exploitation de 19,6 millions de dollars, comparativement à une marge de 9,8 millions en 2011.

En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 7,2 millions de dollars. En France, où c’est la basse saison, les conditions de marché ont été très difficiles pour toute l’industrie, notamment sur l’Afrique du Nord. Les activités européennes se sont soldées par une perte d’exploitation de 6,6 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à 0,5 million en 2011.

Faits saillants du premier semestre

Pour le premier semestre, la Société affiche des revenus supérieurs de 130,5 millions de dollars à ceux de 2011 et une perte d’exploitation de 58,1 millions de dollars, comparativement à 5,2 millions en 2011. La Société n’a pas été en mesure de hausser ses prix de vente, alors que les dépenses d’exploitation, notamment le carburant (sur tous les marchés) et les coûts hôteliers (au deuxième trimestre) ont augmenté, et qu’au premier trimestre le dollar canadien s’est affaibli par rapport au dollar américain.

Les revenus des filiales nord-américaines affichent une hausse de 143,8 millions de dollars (9,1 %), comparativement à la même période en 2011. L’augmentation découle en partie de l’acquisition de Vacances Tours Mont-Royal. ainsi que d’une hausse du nombre de voyageurs. La Société a enregistré une perte d’exploitation de 38,7 millions de dollars, comparativement à une marge de 3,9 millions en 2011. L’érosion de la marge découle de la hausse des coûts d’exploitation, notamment les coûts du carburant et ceux des chambres d’hôtels ainsi que de la vive concurrence.

En comparaison de 2011, les revenus des filiales européennes ont diminué de 13,3 millions de dollars. Les prix de vente ont été inférieurs à ceux de l’année précédente et le nombre de voyageurs affichait une baisse. Les activités européennes se sont soldées par une perte d’exploitation de 19,3 millions de dollars pour le semestre, comparativement à 9,1 millions en 2011. La détérioration de la perte d’exploitation découle principalement de la baisse du nombre de voyageurs et de conditions de marchés très difficiles en France.

Situation financière

Au 30 avril 2012, l’encaisse s’établissait à 264,1 millions de dollars, par rapport à 278,2 millions de dollars à pareille date en 2011. Le ratio de fonds de roulement était de 0,93, par rapport à 1,03, et les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s’établissaient à 464,7 millions de dollars, soit le même montant qu’à pareille date l’année dernière. Les ententes hors bilan représentaient 595,8 millions de dollars au 30 avril 2012, la baisse enregistrée à ce titre depuis le 31 octobre 2011 étant attribuable aux paiements effectués pendant le semestre.

Au 30 avril 2012, certaines conditions de l’entente d’une facilité de crédit de 100,0 millions de dollars n’étaient pas respectées. Les prêteurs ont renoncé à ce défaut, de sorte que la société est en conformité avec tous ses engagements auprès de ses prêteurs. Le 13 juin 2012, la Société a demandé une réduction du montant de cette facilité. Ainsi, la Société dispose maintenant auprès de Banque Nationale du Canada et La Banque de Nouvelle-Écosse d’un crédit à terme rotatif de 50,0 millions de dollars, venant à échéance en 2015. L’entente sera garantie par une hypothèque mobilière de premier rang grevant l’universalité des actifs, présents et futurs, des filiales canadiennes de la société et ce sous réserve de certaines exceptions et sera aussi garantie par le nantissement de certaines valeurs mobilières des principales filiales européennes. Selon les termes de l’entente, la société sera tenue de respecter certains critères et ratios financiers.

Par ailleurs, au début du troisième trimestre, la société a vendu une partie de son papier commercial adossé à des actifs (PCAA), soit une valeur nominale de 80 millions de dollars, pour un montant de 57,4 millions de dollars.

Normes internationales d’information financières (« IFRS »)

Les états financiers intermédiaires consolidés condensés de la Société pour le trimestre clos le 30 avril 2012 ont été préparés conformément aux Normes internationales d’information financières (« IFRS »). Les données comparatives de 2011 ont été redressées afin de tenir compte de ce changement. En résumé, l’adoption des normes IFRS a un impact mineur sur Transat. Elles ont entraîné une diminution de 25,4 millions de dollars de la valeur comptable totale des capitaux propres au 31 octobre 2011, par rapport aux PCGR canadiens alors en vigueur. Pour le trimestre clos le 30 avril 2011, la perte nette consolidée attribuable aux actionnaires est inférieure de 0,1 million de dollars (0,2 million de dollars pour le semestre) à celle de l’an passé selon les PCGR. Pour plus d’informations, voir le Rapport de gestion.

Perspectives pour le deuxième semestre

Malgré qu’on assiste présentement à une baisse des prix du carburant, la vigueur du dollar américain et la baisse de l’euro par rapport au dollar canadien font en sorte que l’impact net sur la marge est défavorable. Les réservations sont au même niveau que l’an dernier à pareille date, mais l’environnement concurrentiel demeure exigeant. Le climat économique et politique en Europe, à la fois un marché source et de destination, et l’impact important des réservations de dernière minute sur les prix de vente moyens rendent très difficile tout pronostic sur les résultats du deuxième semestre.

Le marché transatlantique, au départ du Canada et de l’Europe, représente une portion très importante de l’activité de Transat durant la saison d’été. Pour la période de mai à octobre 2012, la capacité de Transat sur ce marché est inférieure de 4 % à celle de l’été 2011. À ce jour, les coefficients d’occupation et les prix sont légèrement supérieurs à ceux enregistrés à pareille date en 2011.

Sur le marché des destinations soleil au départ du Canada, la capacité de Transat est inférieure de 13 % à celle déployée à la même date l’an passé. Les taux d’occupation sont similaires et les prix de vente sont inférieurs.

En France, par rapport à l’an passé à la même date, les réservations sont légèrement en avance et les prix sont semblables.

La Société poursuit l’implantation des initiatives prévues dans le plan de retour à la profitabilité, annoncé en décembre dernier.

Informations supplémentaires

Les résultats ont subi l’incidence d’éléments non liés à l’exploitation résumés dans le tableau suivant :

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Comptabilité de couverture – La Société enregistre à l’état des résultats les gains ou les pertes résultant de l’évaluation à la juste valeur des instruments financiers dérivés qu’elle utilise pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d’avion. Au deuxième trimestre de 2012, ceci se traduit par un gain hors trésorerie de 4,4 millions de dollars (3,1 millions après impôts), par rapport à un gain de 8,2  millions de dollars (5,8 millions après impôts) en 2011. Pour le semestre, ceci s’est traduit par un gain hors trésorerie de 6,0 millions de dollars (4,3 millions après impôts), par rapport à un gain de 12,0 millions de dollars (8,6 millions après impôts) en 2011.

La Société utilise au besoin des instruments de couverture pour se protéger des fluctuations du taux de change sur ses dépenses et/ou ses revenus en devises étrangères. À cet égard, sur la base des normes comptables applicables, les fluctuations résultant de l’évaluation à la juste valeur de ces instruments sont comptabilisées à l’état de la situation financière consolidé et à l’état du résultat global consolidé, et non à l’état des résultats. Au deuxième trimestre de 2012, Transat enregistre une perte de 6,7 millions de dollars (4,7 millions après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à une perte de 3,6 millions de dollars (2,5 millions après impôts) au trimestre correspondant de 2011. Pour le semestre, Transat enregistre une perte de 6,3 millions de dollars (4,5 millions après impôts) sur ces instruments de couverture de taux de change, par rapport à une perte de 4,0 millions de dollars (3,0 millions après impôts) en 2011.

Papier commercial – Les résultats du deuxième trimestre incluent un gain sur réévaluation de 8,8  millions de dollars (8,2 million après impôts) sur les investissements de la Société dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA). En 2011, les résultats du trimestre incluaient un gain sur réévaluation de 3,5 millions de dollars (3,5 millions après impôts). Au 30 avril 2012, la provision totale accumulée représentait 25,8 % de la valeur nominale des investissements de 115,0 millions de dollars de la société dans le PCAA.

Sommaire des éléments non liés à l’exploitation – Avant les éléments non liés à l’exploitation, Transat enregistre une perte ajustée après impôts de 24,5 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2012 (0,64 $ par action sur une base diluée) par rapport à 0,6 million de dollars au trimestre correspondant de 2011 (0,02 $ par action sur une base diluée) et une perte ajustée après impôts de 54,5 millions de dollars pour le semestre (1,43 $ par action sur une base diluée) par rapport à une perte ajustée après impôts de 19,9 millions de dollars en 2011 (0,53 $ par action sur une base diluée).

Transat A.T. inc. est un voyagiste international intégré qui compte plus de 60 pays de destination et qui distribue des produits dans plus de 50 pays. Spécialiste du voyage vacances, Transat est principalement active au Canada et en Europe, de même que dans les Caraïbes, au Mexique et dans le Bassin méditerranéen. Transat, dont le siège social est situé à Montréal, est aussi présente dans le transport aérien, l'hôtellerie, les services à destination et la distribution. (TSX : TRZ.B, TRZ.A)

NOTES

Les éléments suivants sont des mesures financières non normalisées selon les IFRS, utilisées par la direction comme indicateurs pour évaluer la performance opérationnelle continue et la performance opérationnelle récurrente.

(1) MARGE (PERTE D’EXPLOITATION) : Les revenus moins les charges opérationnelles
(2) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) : Résultat avant charge d’impôt, effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, réévaluation des PCAA et gains (ou charges) de restructuration.
(3) BÉNÉFICE AJUSTÉ (PERTE AJUSTÉE) APRÈS IMPÔTS : Bénéfice net (perte nette) attribuable aux actionnaires avant l’effet de la comptabilité de couverture sur le carburant, la réévaluation des PCAA et les gains (ou charges) de restructuration.
(4) ENCAISSE NETTE : Trésorerie et équivalents de trésorerie qui ne sont pas détenus en fiducie moins la dette inscrite au bilan de la société.

Conférence téléphonique

Conférence téléphonique pour le deuxième trimestre 2012 : le jeudi 14 juin 2012 à 10 h 00. Composez le 1-800-763-6564. Nom de la conférence : Transat. Diffusion Web sur www.transat.com. L’appel sera disponible pour réécoute jusqu’au 14 juillet 2012 au 1-800-633-8625 ou au 416-626-4144, code d’accès 21593206.

Mesures financières non normalisées selon les IFRS

Les états financiers sont dressés conformément aux Normes internationales d’information financières (« IFRS »). Dans le communiqué de presse, la Société présente parfois des mesures financières non normalisées selon les IFRS. Ces mesures n’ont pas de sens prescrit par les IFRS, et il est donc peu probable que l’on puisse les comparer avec des mesures du même type présentées par d’autres émetteurs. Elles ont pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devraient pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS. Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens, à moins d'indication contraire.

Avertissement en ce qui concerne les déclarations prospectives

Le présent communiqué de presse contient certaines déclarations prospectives à l’égard de la Société à l'effet que les hypothèses utilisées pour évaluer les titres détenus dans des PCAA se matérialiseront, et que les réservations se poursuivront selon les tendances indiquées. En faisant ces déclarations, la Société a supposé que les tendances des réservations et des prix de vente se maintiendront, et que les coûts, les prix du carburant et la valeur du dollar par rapport aux devises étrangères demeureront stables. Si ces hypothèses se révèlent incorrectes, les résultats réels et les faits nouveaux pourront différer considérablement de ceux envisagés dans les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. Les résultats qui y sont présentés peuvent donc différer sensiblement des résultats réels pour diverses raisons comprenant, sans toutefois s’y limiter, les conditions météorologiques extrêmes, les prix du carburant, les conflits armés, les attentats terroristes, les conditions du secteur du marché et de l’économie en général, l’apparition de maladies, l’évolution de la demande compte tenu du caractère saisonnier du secteur, la capacité de réduire les coûts d'exploitation et les effectifs, les relations de travail, les négociations collectives et les conflits de travail, les questions de retraite, les taux de change et d'intérêt, la disponibilité du financement dans le futur, l’évolution de la législation, des développements ou procédures réglementaires défavorables, les litiges en cours et les poursuites intentées par des tiers, ainsi que d’autres risques expliqués en détail de temps à autre dans les documents d’information de la société.

En soi, ces déclarations prospectives comportent des risques et des incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement de ceux envisagés dans ces déclarations prospectives. La Société considère que les hypothèses sur lesquelles s’appuient ces déclarations prospectives sont raisonnables, mais le lecteur doit se rappeler que ces hypothèses à l’égard d’événements futurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté, pourraient se révéler incorrectes, puisqu’elles sont soumises à des risques et à des incertitudes qui touchent ses activités. Pour plus de détails au sujet de ces facteurs et d’autres éléments, voir le rapport de gestion pour l’exercice terminé le 31 octobre 2011 déposés auprès des commissions de valeurs mobilières canadiennes. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser toutes déclarations prospectives, que ce soit à la suite de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, à l’exception de ce qui est exigé par les lois sur les valeurs mobilières applicables.